Winter Ghosts

Puisque la fin des vacances est proche, que je cherche quelque chose à faire et que, raison primordiale, le printemps n'est toujours pas là, un petit résumé de ce qu'est l'hiver peut s'avérer utile. Excitant? Oui, ne cachez pas votre joie, chers lecteurs, on attend tous avec impatience les pollens qui nous piquent le nez. La goutte vous pend au nez.

La neige

Le premier élément pour la Suisse sans qui l'hiver ne serait pas l'hiver; j'ai nommé la neige. WAHHH. Lorsque la tendre fascination pour le manteau blanc disparaît, on est devenus adultes maussades se plaignant dès les premiers flocons. Car si certains s'amusent avec, la neige embête les travailleurs.

Beau manteau blanc qui se dépose délicatement et qui le lendemain te pourrit la journée. Les voiture enneigées qu'il faut gratter, et encore c'est plus facile à enlever que le givre.
De plus, allons soyons grincheux, les transports publics ont pas assimilés qu'on vivait dans un pays montagnard et qu'effectivement, il pouvait neiger. Leur nouveau système de portes totalement électroniques a souffert du froid, ou quand la technologie te fait louper ta matinée.

Le ski

Normal, je ne pouvais pas oublier ce point culminant de l'hiver, et qui d'ailleurs va de paire avec la neige. Car sans elle, pas de glisse. L'équation est simple. Personnellement, j'aurais de la peine à passer un vrai hiver sans skier. Cette simple sensation de glisser et de se laisser aller sur un pente rien que par de simples mouvements de corps vaut presque tous les loisirs. A côté du ski, il y a tout un univers... Les chaussures de ski te compriment les orteils à tel point que le moment culminant de la journée c'est quand tu les enlèves.

Les couches
C'est le froid qui s'infiltre par le moindre petit interstice laissé par inadvertance. La peau ne peut pas être laissée nue, ou sinon que "la grippe t'emporte". La solution, approuvée par les laboratoires laponiens, est l'empilement de couches. Avec une amie, on compare chaque fois le nombre de couches qu'on met, et j'avoue qu'elle gagne tout le temps sans avoir honte de passer pour le bonhomme Michelin.
S'emballer dans 3 sous-pull, 2 écharpes, 1 polaire et je ne sais combien de chaussettes. Pas de chances si tu as les cadeaux de Noël à faire. Te voilà au bal de l'habillement déshabillé.

Le cocooning

Fameux mot qui j'en suis sûre vient des magazines de décoration et d'ameublement: le cocooning - encore un mot qui vient du Nord, ça s'écrit comment?!-. La vilaine chenille se consrtuit un espace rassurant et chaud pour se transformer en magnifique papillon. L'hiver, tu hibernes littéralement dans ton trou. Ta petite couverture aux motifs hype, achetée à IKEA, avec ton thé sur les genoux, devant une comédie plus ou moins drôle ou simplement tu hibernes dans tes pensées et la mélancolie te réchauffe.
Si t'es célibataire, pas de chances, tente de disparaître pendant l'hiver; le concept du cocooning ne te concerne pas. Ca se pratique à minimum deux. Ou alors achète-toi un animal de compagnie.

Les biscuits

Dans la lignée d'hibernation, il y a la période prise de poids - ce qui est inévitable. D'une part il y a trois mille repas de fin d'année, d'autre part le froid ça creuse. Et donc, à Noël, tu fais des biscuits. Toutes les sortes si tu peux. Et sachez que pour les retardataires, que "les pâtes à biscuits c'est que pendant Noël, enfin, Madame!" dixit une charmante vendeuse à qui j'ai demandé le rayon des biscuits le 4 janvier.

Les fêtes de fin d'année

Certains les craignent, d'autres les adorent. Le point commun est que les fêtes de fin d'année sont attendues, quels que soit l'état d'esprit dans lequel elles nous mettent. Dès que les décorations de Halloween auront disparus, les boules de Noël et autres guirlandes envahissent l'espace. A tel point qu'à la date, on en a déjà marre des chants et des jingles bells. Commentaire à part, je rélève que c'est surtout une période de pression. On se sent obligés de pleins de choses, d'avoir un avis sur cette période. Aimer/détester cette période parce que tata Hugues va encore tricoter des pulls qui grattent. Les différents cercles de contact se sentent obligés de se réunir pour lever le verre alors même que le reste du temps, on se fout pas mal de notre voisin. On se sent obligés de. Chacun sa liste d'obligations implicites ou induites par les traditions. On se sent obligés de. Et ce deux fois de suite dans un laps de temps très court, pour le 25 décembre et pour le 31.
La véritable valeur de ces fêtes est souvent noyée par tout ce qu'il a autour, on oublie que l'important est de se rappeler une fois par année qui sont nos proches. Passer un instant avec eux devrait valoir tous les cadeaux.

Une liste non-exhaustive de tout ce qu'inclue cette saison. Plusieurs de ces points doivent être remis dans le contexte géographique, car l'hiver n'est pas partout synonyme de neige et encore moins de ski. J'attends toujours que l'hiver parte enfin pour laisser place à la saison des amours.

Et puis j'ai évoqué la mélancolie que l'hiver peut induire, cette musique vous en rappellera sûrement les contours.