Bru'sel
Je commence seulement, peu à peu, à connaître l'Europe. Je vous ai dit il y a quelques temps que j'avais été pour la première fois à Amsterdam, à peine deux semaines après, je suis allée à Bruxelles avec ma soeur. Un bouquet de choses faisait que je me réjouissais de ce petit séjour - des vacances enfin!- et je n'ai pas été déçue.
Je vous passe les quelques visites culturelles entrecoupées par des séances shopping. Il fallait bien que l'équilibre entre ma soeur et moi se trouve car question préférence occupations, on est à l'opposé. Mais c'est très bien comme ça, on fait les deux un effort pour s'adapter à l'autre dans la mesure du possible. Elle fait une visite de musée, je rentre dans un magasin. On a donc vu plusieurs horizons.
En l'occurrence, j'ai trouvé que la ville de Bruxelles est plus propice à des balades dehors - bien qu'il a plu- que de visites intérieures. C'est vrai, Bruxelles est plus connu pour ces gaufres dans les rues que ses collections d'art contemporain. On se promène, on se perd si on fait confiance à sa soeur qui nous fait confiance pour la carte, et on tombe toujours sur la Grande Place et toutes ces petites rues. Tout autour on peut tomber par surprise sur une fresque géante de BD. D'ailleurs, le centre de la bande dessinée est vraiment un lieu caricatural. Entre les planches originales de grands dessinateurs de BD, il y a une exposition sur Tintin et Hergé. Des parallèles sont établis entre la vie personnelle de l'auteur et celle du journaliste blondinet. Puis, aussi, il y a l'art moderne dispersé un peu partout et les bâtiments avec un charme rétro. Ce qui donne à la rue un écho d'un ancien temps. On se voit presque dans un film d'après guerre avec une pellicule sépia et des chapeaux melons.
Sans oublier la fameuse statut du Manneken Pis... Le fait que ce coin de rue regroupe la quasi totalité des touristes à Bruxelles ajoute une apparence de foire d'automne. Le jeu étant de prendre une photo de lui le plus près possible, et si on est soi-même dessus alors là c'est le jack-pot. Surtout que le manqueen pisse était déguisé en je ne sais quoi rouge - non pas en Père Noël-. Tout ça pour ça ? Je veux bien que ce soit le symbole de la victoire d'un bataille, mais sérieusement je doute que ça puisse être l'emblème d'une ville qui est tellement plus riche qu'un simple petit garçon en pierre. Deuxième expérience très touristique mais tout autant déconcertante: l'Atonium. Je vous laisserai faire la queue pour me raconter ce qu'il en est.
Plus que la ville, j'ai aimé les belges.
Je vous passe les quelques visites culturelles entrecoupées par des séances shopping. Il fallait bien que l'équilibre entre ma soeur et moi se trouve car question préférence occupations, on est à l'opposé. Mais c'est très bien comme ça, on fait les deux un effort pour s'adapter à l'autre dans la mesure du possible. Elle fait une visite de musée, je rentre dans un magasin. On a donc vu plusieurs horizons.
En l'occurrence, j'ai trouvé que la ville de Bruxelles est plus propice à des balades dehors - bien qu'il a plu- que de visites intérieures. C'est vrai, Bruxelles est plus connu pour ces gaufres dans les rues que ses collections d'art contemporain. On se promène, on se perd si on fait confiance à sa soeur qui nous fait confiance pour la carte, et on tombe toujours sur la Grande Place et toutes ces petites rues. Tout autour on peut tomber par surprise sur une fresque géante de BD. D'ailleurs, le centre de la bande dessinée est vraiment un lieu caricatural. Entre les planches originales de grands dessinateurs de BD, il y a une exposition sur Tintin et Hergé. Des parallèles sont établis entre la vie personnelle de l'auteur et celle du journaliste blondinet. Puis, aussi, il y a l'art moderne dispersé un peu partout et les bâtiments avec un charme rétro. Ce qui donne à la rue un écho d'un ancien temps. On se voit presque dans un film d'après guerre avec une pellicule sépia et des chapeaux melons.
Plus que la ville, j'ai aimé les belges.
Beaucoup de clichés circulent à leur propos mais si il y en a que je peux retenir c'est bien leur gentillesse. A l'arrivée, alors qu'on cherchait un café -déjà- pour déjeuner et se remettre d'un vol très matinal, la caissière m'a déjà étonnée. Bon, je me suis dit, c'en est une plus joviale que d'habitude mais non. De rencontres en rencontres, tous se sont révélés très courtois. Le premier soir, un samedi, alors que Rosanne qui n'avait pas dormi la nuit précédente, a tout fait pour qu'on loupe le repas -"t'es sûre d'avoir vraiment faim, parce que sinon moi je te donne mes biscuits et on reste là dans la chambre..."- on a été mangé éthiopien. Certes, c'est pas très local. A côté de nous, il y avait une table de 8 hommes qui riaient tellement fort qu'on s'entendait pas penser. Mais ces rires étaient tellement francs et chaleureux que nous aussi, on en pouvait plus. Dix minutes plus tard, on s'est retrouvées assises à leur table, à l'aise comme si on parlait à nos oncles.
En conclusion, aux deux images internationales que Bruxelles se "vante" d'avoir, je dis bof. Ils ferraient mieux de vendre l'odeur des gaufres qui emplit les rues à tel point que tu rêves d'y retourner rien que pour en manger une, ou simplement faire de la publicité sur la sympathie hors commun des belges. Je sais pas quels seraient les moyens pour attirer des touristes à l'aide de ces deux arguments mais c'est pas mon problème.
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