Une montagne sur laquelle je ne suis même pas montée.
Les mots grincent. Les doigts tapent et reviennent en arrière. Ce qui, un jour, a été fluide et devenu presque fastidieux. Je cherche un sens à mes phrases en écrivant ce post de blog.
Ces deux dernières années, l’exercice du corps s’est amplifié tant dans mes mouvements que dans mon calendrier. J’ai gagné en tonicité, là où quelques fois la colère me clouait au sol, je sais à présent la sortir de moi, l’expulser en courant. Mais à cette performance qui me fait transpirer, je remarque que l’exercice d’introspection n’est plus reporté sur papier. En effet, écrire en courant n’a jamais été une option.
Les monts. Les mots.
Alors me voici. Je n’ai pas grimpé depuis quelques temps et je reprends le clavier pour essayer à nouveau de tracer une délivrance des sentiments.
L’année 2023 s’achève, avant j’aimais écrire un laïus sur la fin de l’année. Aujourd’hui, j’aurai juste repris les mots et regardé par la fenêtre les monts blanchir.
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