Sève qui peut
Par ma fenêtre, je vois un bouleau apaisant et très haut. Son tronc central se divise en trois et ses fines branches s'agitent doucement comme des cheveux d'une fille dont on serait amoureux. Depuis quelques mois, j'aime admirer les jours glisser sur lui. Aujourd'hui, totalement à nu et se détachant du ciel gris, il est magnifique. En novembre, tout son feuillage a pris feu et m'a fait changé de perspective par rapport à ce mois si morne d'habitude.
Les feuilles tombent, les arbres grandissent, les situations évoluent, les points de vue aussi. Est-ce que les gens changent? J'avais déjà résolu un jour cette question en admettant que l'être humain pouvait décider de changer de comportement ou d'attitude mais que cette décision devait lui être profondément propre. Me voilà à me reposer cette question auparavant rangée dans les affaires classées de ma vie. Juste à côté du choix de boisson usuelle et très abordable en toute occasion: citronnade eau gazeuse sans glaçons et sans sucre.
A chaque saison, les feuilles des arbres repoussent toujours plus belles. Ce cycle des plantes est fascinant, l'alternance entre le repli de la vie et l'épanchement de la sève. L'année prochaine, je regarderai peut-être cet arbre et quel sera mon point de vue sur le temps qui passe? Sur l'année qui se sera écoulée. Je doute que le cycle humain soit aussi beau...
C'est la fin de l'année et j'aime ce marqueur temporel qui nous oblige à nous poser pour réfléchir au sujet de la vie que nous menons. Les quelques ajustements nécessaires sont bienvenu, autant en profiter pour les intégrer à notre processeur interne. Appelez-les bonnes résolutions si ce terme ne vous répugne pas.
J'étais partie pour écrire un texte sur les montagnes russes qui ont intégrées mon année et je me retrouve à pérorer sur un banal bouleau. Qui plus est: ce printemps, quand ses bourgeons apparaîtront et laisseront tout le pollen dévaster ma santé au travers de ma fenêtre proche de 15 mètres, je le détesterai tout autant que je le pourrai.
Oui, je ne suis pas prête pour l'article des bonnes résolutions. Il me faut quelques jours de recul en plus. J'espère qu'on ne viendra pas couper l'arbre en face, ça serait con que ma raison d'évoluer et d'apprécier ce bouleau au moment du printemps s'envole en bois de cheminée.
Les feuilles tombent, les arbres grandissent, les situations évoluent, les points de vue aussi. Est-ce que les gens changent? J'avais déjà résolu un jour cette question en admettant que l'être humain pouvait décider de changer de comportement ou d'attitude mais que cette décision devait lui être profondément propre. Me voilà à me reposer cette question auparavant rangée dans les affaires classées de ma vie. Juste à côté du choix de boisson usuelle et très abordable en toute occasion: citronnade eau gazeuse sans glaçons et sans sucre.
J'ai pas de photo du bouleau sous son plus beau jour. Mais là, c'est des graminés et ils font le même effet, à savoir: je les admire mais de loin - pas tout le temps. |
C'est la fin de l'année et j'aime ce marqueur temporel qui nous oblige à nous poser pour réfléchir au sujet de la vie que nous menons. Les quelques ajustements nécessaires sont bienvenu, autant en profiter pour les intégrer à notre processeur interne. Appelez-les bonnes résolutions si ce terme ne vous répugne pas.
J'étais partie pour écrire un texte sur les montagnes russes qui ont intégrées mon année et je me retrouve à pérorer sur un banal bouleau. Qui plus est: ce printemps, quand ses bourgeons apparaîtront et laisseront tout le pollen dévaster ma santé au travers de ma fenêtre proche de 15 mètres, je le détesterai tout autant que je le pourrai.
Oui, je ne suis pas prête pour l'article des bonnes résolutions. Il me faut quelques jours de recul en plus. J'espère qu'on ne viendra pas couper l'arbre en face, ça serait con que ma raison d'évoluer et d'apprécier ce bouleau au moment du printemps s'envole en bois de cheminée.
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