La thérapie de la mauvaise herbe
Ma mère est accroupie dans l'herbe en tenue sportive, des gants de jardinage et un bidon qu'elle déplace de manière régulière. Le reste de la famille est couchée sur des transats pour les plus chanceux. Pendant longtemps, c'était le schéma en été.
Mais un jour, en rentrant des cours, je me suis accroupie avec elle et les mains nues, je l'ai imitée. On a arraché des mauvaises herbes tout le reste de l'après-midi en remplissant le bidon. Cette habitude s'est installée maintenant depuis 4 ans environ, on a été rejointes par tous les membres de la famille. A tel point que lorsque mon père traite les mauvaises herbes, nous sommes quelques peu déçus de ne pas pouvoir s'étendre dans le gazon et s'adonner à cette activité. Chacun désigne la sorte qui l'occupe; trèfle rouge ou petite herbe aux fleurs violettes. Les deux se répandent en colonie grâce à leurs racines. On s'attaque par zones, jour après jour, se passant le bidon pour éviter les pyramides d'herbes mortes sur le gazon.
Assis dans l'herbe, on arrache à mains nues les mauvaises herbes.
C'est véritablement un moment reposant. Je dirai même qu'il y a un côté addictif. Quand tu commences, tu penses rester 2 minutes à papoter avec l'autre, mais il y a toujours une nouvelle herbe réticente quand tu te tournes. J'ai même loupé des rendez-vous avec cet manie.
D'abord à quatre pattes, tu restes timide. Mais le côté purement "terre" te rattrape. Tu vas chercher à arracher le plus de racine possible. Tes ongles s'enfoncent dans les couches de gazon à la recherche de la petite racine qui tel un cordon ombilical la lie au bloc de mauvaises herbes suivantes. Et lorsque tu arrives à en choper une, tu as un sentiment de victoire qui t'envahit. Suivi par une petite envie de faire mieux, voir jusqu'à ce que tu peux aller en suivant cette racine-là.
C'est une véritable thérapie de groupe. On raconte notre journée, étant donné que chacun est pris par cette tâche facile, on a l'esprit ouvert et attentif aux confessions des autres. On écoute en arrachant, patiemment, toutes les mauvais herbes à notre portée. Et on se fout de notre journée de travail avec nos ongles sales et nos fesses vertes.
Bon je vous raconte ça, parce que ce matin en buvant le café, ma main a glissé sur une mauvaise herbe. Que j'y suis restée une heure, mon dos réchauffé par le soleil, pour remplir un bidon entier. Je me suis forcée à retourner étudier à l'intérieur, tant j'étais partie pour faire tout le gazon.
Allez, je vous fais une fleur. J'arrête.
Mais un jour, en rentrant des cours, je me suis accroupie avec elle et les mains nues, je l'ai imitée. On a arraché des mauvaises herbes tout le reste de l'après-midi en remplissant le bidon. Cette habitude s'est installée maintenant depuis 4 ans environ, on a été rejointes par tous les membres de la famille. A tel point que lorsque mon père traite les mauvaises herbes, nous sommes quelques peu déçus de ne pas pouvoir s'étendre dans le gazon et s'adonner à cette activité. Chacun désigne la sorte qui l'occupe; trèfle rouge ou petite herbe aux fleurs violettes. Les deux se répandent en colonie grâce à leurs racines. On s'attaque par zones, jour après jour, se passant le bidon pour éviter les pyramides d'herbes mortes sur le gazon.
Assis dans l'herbe, on arrache à mains nues les mauvaises herbes.
C'est véritablement un moment reposant. Je dirai même qu'il y a un côté addictif. Quand tu commences, tu penses rester 2 minutes à papoter avec l'autre, mais il y a toujours une nouvelle herbe réticente quand tu te tournes. J'ai même loupé des rendez-vous avec cet manie.
D'abord à quatre pattes, tu restes timide. Mais le côté purement "terre" te rattrape. Tu vas chercher à arracher le plus de racine possible. Tes ongles s'enfoncent dans les couches de gazon à la recherche de la petite racine qui tel un cordon ombilical la lie au bloc de mauvaises herbes suivantes. Et lorsque tu arrives à en choper une, tu as un sentiment de victoire qui t'envahit. Suivi par une petite envie de faire mieux, voir jusqu'à ce que tu peux aller en suivant cette racine-là.
C'est une véritable thérapie de groupe. On raconte notre journée, étant donné que chacun est pris par cette tâche facile, on a l'esprit ouvert et attentif aux confessions des autres. On écoute en arrachant, patiemment, toutes les mauvais herbes à notre portée. Et on se fout de notre journée de travail avec nos ongles sales et nos fesses vertes.
Bon je vous raconte ça, parce que ce matin en buvant le café, ma main a glissé sur une mauvaise herbe. Que j'y suis restée une heure, mon dos réchauffé par le soleil, pour remplir un bidon entier. Je me suis forcée à retourner étudier à l'intérieur, tant j'étais partie pour faire tout le gazon.
Allez, je vous fais une fleur. J'arrête.
Commentaires
Enregistrer un commentaire