Via con me

Encore une fois, je me sens éclaboussée. 

Peut être que c'est la tête dans le guidon qui me crie ça haut et fort dans ma tête. Et cet écho qui ne cesse de résonner. J'arrive pas l'arrêter en ce moment, elle prend trop de place, la voix ou la raison. Chaque détail me fait sentir quelque chose. 

It's wonderful, it's wonderful, it's wonderful.
Good luck my babe.

C'est un flot de petites choses qui prisent séparément pourraient me faire avancer. Je corrige devraient me faire avancer. Car la critique n'est pas mauvaise en soi, elle aide à construire quelque chose de mieux, plus solide. Mais vous connaissez certainement ces périodes où une simple comparaison mentale - celle que vous vous faites en marchant dans la rue alors que vous croisez quelqu'un de plus ou de moins ... que vous- vous fouette la cervelle. Avance espèce de crustacé. Vous vous dites. La critique qui n'était en fait qu'une notification de l'environnement qui vous entoure vous fait plonger. 

Le physique. L'intellect. 
La coupe de cheveux. Les études choisies. Le pollen en pleine gueule. 
Les chaussures boueuses. Le stylo qui vous plante. L'écran d'ordinateur sale. 

Tout ça me fait tourner au quart de tour. 

Un 180° d'humeur 12 fois par jour et ce depuis février.

Ce trou que j'essaie de combler par la grande gueule et le sourire. Ah non pas de sourire aujourd'hui je viens de manger une salade au persil.
Un trou de la confiance en soi. Ces questions qui grattent le pourtour de ce puit et enfoncent mon énergie. Qui cette dernière après un bain de soleil est au top, puis à l'ombre du lap-top s'éclabousse contre le mur du devoir. 

Tout ça me fait tourner au quart de tour. 

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