Homebird.


Et voilà. 
Je suis rentrée.
Le temps a filé. Si vite que je n'ai pas pris le temps de réfléchir ni d'écrire… Il aurait été bien que je vous fasse part d'un compte rendu. Expliquer comment ont été les choses à la fin de ce séjour au Québec. Reprendre mes objectifs et regarder un peu en arrière dans le rétroviseur. Faire des au revoirs publics, enfin sur mon blog, à mes deux Québécois. Peut être que justement, j'étais trop occupée à faire mes dernières habitudes, mes courses et mes cadeaux. Je ne vous rien dit de tout ce qu'il s'est passé. Je reparlerai certainement de ce que cette expérience m'a appris. Ce fut bref, et quelque fois long aussi. Cette attente de ce vol qui signifiait les retrouvailles. Partagée entre l'excitation du départ et angoissée de tout récupérer. Je ne saurais être claire tant les choses ne le sont pas. 




Aujourd'hui, plus d'un mois après être rentrée, je souhaite faire un au revoir. A ces deux personnes avec qui j'ai passé la plupart de mon temps. Mon boss, Mathieu et ma colocataire, Monique. Grâce à eux, ma vie là-bas s'est facilitée, voire adoucie. Leurs histoires, leurs présences. En vérité, j'ai intégré leur univers très rapidement, aussi rapidement que j'en suis partie… Je connais de quoi était / est fait leur quotidien, les horaires, les repas, les amis et les habitudes. J'ai presque envie de dire que je sais tout - oula Sarah, fais gaffe, tu t'avances un peu. Non. Ce que je veux dire c'est que j'ai fait partie de leur vie de manière intégrante et je peux vous dire que c'est pas tout le temps facile de l'accepter. Ils vont me manquer c'est sûr - j'espère que l'inverse est vrai aussi. J'étais là presque tout le temps et ils m'ont partagé ce qu'ils voulaient bien. Que dire si ce n'est, merci?

22 décembre. Il y a eu les retrouvailles. Ce fameux moment où tu passes les portes de l'aéroport et tu te jettes dans les bras de ta famille. Les papillons me rongeaient l'estomac depuis Montréal, alors devoir attendre une heure pour déclarer la perte de ma valise a été une torture. Surtout qu'ils étaient tous à me regarder à travers la vitre et moi, je souriais bêtement… Puis Noël. Les embrassades. Les verres levés pour les voeux de fin d'année. Les jours où on se retrouve dans sa chambre soudainement en train de réaliser que c'est fait. Bim 4 mois derrière soi; tout est toujours là, l'étagère n'a pas bougé. Et Nouvel An. 2014 qui t'arrive en pleine gueule. L'avant, l'après. 
On aimerait bien dédramatiser tout ça, n'est-ce pas, Sarah? 



Je suis rentrée. Cette fois c'est pour "de bon". Quelqu'un m'a lancé au passage: "De toute façon, tu trouveras bien un autre moyen de te barrer encore". Ah… Si vous le dites. D'ailleurs, parenthèse pas si anodine que ça; après deux semaines de vacances d'hiver à la maison, j'ai trouvé un stage de 3 semaines à Fribourg. Un moyen de partager de très beaux moments avec ma famille ainsi que d'atterrir en douceur dans la société. Oui croyez-moi, j'ai dû me réadapter à tant de sollicitations. 

Bon me voilà. J'arrête pas de me dire que c'est fini de jouer maintenant. On reprend les responsabilités - l'écoooooole et le reste- et on se bouge un peu. 2014 here we are. Il est d'usage de prendre des bonnes résolutions en début d'année. Une des miennes est de continuer à écrire. Et d'autres peut être encore.  

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